Zoum, avant cette convocation pour ce match de l’équipe nationale espoir, la majorité des sportifs ivoiriens n’avait jamais entendu parler de toi. Qui est Zoumana Bakayoko ?
Tout d’abord, je veux dire ma joie de fouler pour la première fois, le sol de mon pays d’origine et qui plus est pour un événement de taille : un match important comptant pour notre qualification aux Jeux Olympiques de Beijing. J’ai débuté le football au centre de formation du Paris Saint Germain en 2001 en compagnie de mon ami Bamba Souleymane. Pendant 5 ans, j’y ai fait mes gammes et j’ai même eu l’opportunité de m’entraîner avec les pros. Je n’ai jamais eu ma chance si ce n’est de participer à un match amical face au Cameroun en Novembre 2005. Depuis l’été dernier, j’évolue à Millwall, club de la banlieue londonienne en 3ème division.
Comment t’es tu retrouvé en Angleterre ?
Après mes 5 ans de formation, je me sentais prêt pour faire mon trou dans le milieu du football. Alors, quand j’ai eu l’opportunité de faire un essai à Brighton, je n’ai pas hésité une seule seconde. Bien que mon test ait été concluant à Brighton, j’ai préféré l’offre de Millwall où je me sens plutôt bien.
Justement, parle-nous de ta saison, de tes débuts professionnels...
Rien n’est facile dans la vie, mon intégration s’est quand même plutôt bien puisque le coach m’a tout de suite apprécié. La concurrence est rude mais j’arrive à tirer mon épingle du jeu quand je suis titularisé.
A quel poste évolues tu ?
Je suis arrière gauche. Je me définis comme un latéral gauche des temps modernes. J’aime jouer sur le couloir, faire des débordements et offrir des occasions de but à mes attaquants à travers des centres. Je m’applique beaucoup à l’entraînement pour toujours réussir.
...c’est dire que les égyptiens te trouveront sur leur chemin ce samedi, que promets tu aux sportifs ivoiriens qui effectueront certainement nombreux le déplacement au Stade Félix Houphouët Boigny ?
Je préfère parler en terme collectif et t’indiquer que nous sommes un groupe solidaire nourissant le même objectif : celui de nous qualifier. Nous sommes donc conscients que n’obtiendra sa qualification que celui qui le désire le plus. Nous donnerons donc le meilleur de nous même pour confirmer le résualtat aller et faire plus pourquoi pas.
Un dernier mot avant de nous séparer ?
Je veux dire merci à l’ASECI pour l’occasion qu’elle me donne de m’exprimer. Encore une fois, je veux exprimer ma grande fierté d’être ici en Côte d’Ivoire et de defendre les couleurs de mon pays, je suis certes français de naissance mais ivoirien de coeur. Continuez de nous soutenir.