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CAN 2006

mercredi 17 janvier 2007 par Jimmy

Can 2006 : Hélas...milles fois hélas !

Les éléphants ont entamé cette compétition avec une victoire par la plus petite des marge (1-0) devant les lions de l’atlas du Maroc. Avec un début de match poussif, les éléphants n’ont pas produit leur jeu habituel et doivent leur victoire à un pénalty de l’inévitable Didier Drogba qui s’est fait justice lui-même. Le match poussif des éléphants a laissé les observateurs sur leur faim. La prochaine rencontre était du même acabit : une équipe timide, une défense fébrile,une circulation moins fluide qu’a l’accoutumée ...les éléphants ont peiné avant de l’emporter face a une équipe courageuse de Lybie, grâce a deux buts de Yaya Touré et Drogba Didier . La qualification en poche, Henri Michel décida de faire tourner son effectif pour le dernier match sans enjeu face au pays organisateur l’Egypte. Paradoxalement, la Côte d’Ivoire a livré sa meilleure prestation malgré une défaite 3 buts à 1.

Le 4 Févirer 2006, se profilait alors un quart de final titanesque face au Cameroun éternelle bête noire et épouvantail de la compétition après une première phase de haute volée avec notamment un Samuel Eto’o de feu (4 buts en 3 matchs). Les tractations, commentaires et autres pronostics allaient de bon train pour ce match aux allures de finale avant la lettre. Cependant la rencontre ne tenu pas toutes ses promesses. A cause de l’enjeu et de la pression ambiante les deux équipes n’ont put réellement s’exprimer. Lions Indomptables et Eléphants vont donc nous offrir une rencontre pleine d’intensité et d’engagement, sur fond de partie d’échec. Ce bras de fer durera jusqu’à la 96e minute, c’est le moment qu’a choisi Meyong pour ouvrir la marque. Les éléphants répondirent grâce à Baky Koné d’une superbe frappe. Ce match restera dans les mémoires pour son interminable séance de tirs aux buts. Durant la séance les onze joueurs de chaque équipe se sont trouvés dans l’obligation de se jeter à l’eau, aucun tireur n’échouant dans sa tentative, la plupart s’illustrant par des frappes pures et imprenables. Tous les joueurs ayant réussi leur tentative (du jamais vu depuis un certain ...CI-Ghana en 1992), les premiers tireurs doivent retenter leur chance. C’est ainsi que les deux stars de la compétiton Drogba et Eto’o s’éssayèrent a nouveau. Le joueur du Barça voyait son tir s’envoler dans le ciel égyptien pendant que le blues de Chelsea transforma son tir dans une tension extrême. Ca y’est c’était fait, les éléphants venaient de décrocher leur billet pour une demi-finale contre le Nigeria et lavèrent du même coup l’affront subi devant tout un peuple un soir de septembre 2005 ...

Trois jours après, la Séléphanto croisa donc le fer avec les Super Eagles du Nigeria . Auteur d’une rencontre sérieuse, les hommes d’Henri Michel trouvèrent la faille grâce a leur capitaine Drogba qui signait au passage son troisième but de la compétition. Malgré les tentatives tardives des nigérians, le navire orange ne flancha point. Ce match est certainement l’un des meilleurs de l’ère Henri Michel. Les éléphants venaient donc de se qualifier pour une deuxième finale de Can justfiant au passage leur statut de mondialistes fraîchement acquis. Le 10 Février 2006, les éléphants avaient donc rendez-vous avec l’Histoire. L’Afrique allait donc connaitre son champion. Les éléphants avaient l’occasion d’étoffer leur palmarès avec une deuxième couronne alors que les Pharaons pouvaient s’affirmer comme la plus grande nation d’Afrique avec un cinquième succès dans l’épreuve. Dans un stade international du Caire surchauffé à bloc les deux équipes se livraient à une bataille âpre. Basé sur une configuration similaire a celle mise en place face au Cameroun les Eléphants répondaient en contre aux rares occasions égyptiennes. Bridées par l’enjeu les deux équipes produisaient un football stéréotypé, fait de longs ballons. La première mi-temps intervint sur un score nul et vierge. Peu d’occasions franches, les Eléphants tenaient tout de même le bon bout ce qui laissait augurer une deuxième période de meilleur calibre. Malgré un engagement de plus en plus intense les occasions se faisaient toujours rares. Et puis arriva la 77e minute. Sans doute le tournant du match. Profitant de la baisse de régime des Pharaons, les Eléphants prenaient l’initiative du jeu. Après une belle percée ? Emmanuel Eboué lance Arouna Koné dans la profondeur. Ce dernier après avoir fait usage de son formidable jeu dos au but centre en retrait pour Drogba. Le capitaine des éléphants en pleine course a 5 mètres des buts frappe ...dans le décor. Drogba qui savait qu’il venait de manquer une occasion en or n’en croyait pas ses yeux. S’en suit alors une avalanche de fautes d’arbitrages dont une énorme à la 94e minute de jeu, ou l’arbitre sifflait un pénalty sur une faute imaginaire de Kouassi Blaise qui pour une fois s’était contrôlé. Heureusement pour les Eléphants le capitaine des Pharaons Hamed Hassan a "rendu" justice en tirant sur le poteau, permettant aux Ivoiriens de rester en course au moins jusqu’à la séance de tirs aux buts qui leur a été fatale. En effet, Drogba et Baky Koné ratèrent leurs tentatives. Abdel Halim manqua le sien mais sans conséquences pour le pays organisateur qui réalisa la passe de cinq. Les Ivoiriens meurtris et abattus étaient conscients que dame coupe venait de leur filer entre les doigts. Cependant toute la nation Ivoirienne était fière de ses représentants comme en témoigne l’accueil délirant qui leur a été réservé a leur retour a Abidjan. Les Eléphants devaient donc se tourner vers le futur et se consoler en pensant au Mondial Allemand qui arrivait a grand pas...

Par jmmy pour l’ASECI


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