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Romaric, l’enfant terrible du Mans

dimanche 21 janvier 2007 par NzimaBoy

Accident très sérieux de la circulation en septembre 2005, absence à l’entraînement, après que sa compagne ait été prise en excès de vitesse, qui lui a valu une suspension de trois matches par son club... Romaric aurait pu mieux réussir son arrivée dans la Sarthe. Il a pourtant toujours bénéficié du soutien sans réserve de l’entraîneur Frédéric Hantz.

"C’est un peu comme un grand enfant", avouait son coach qui avait pourtant réclamé une sanction exemplaire de 4 matches de suspension finalement réduite à trois. "Mais il a des qualités énormes. Il doit avoir davantage les pieds sur terre, mais je crois que ces incidents de parcours l’ont aidé à mieux se ferrer", explique-t-il.

Au départ, annoncé comme un numéro dix, Romaric a balbutié quelque peu la saison passée. Pas un seul but au compteur pour cet excellent tireur de coup franc lors de son passage à Beveren (Belgique) après sa formation à l’académie Jean-Marc Guillou d’Abidjan. Arsenal l’avait alors coché sur ses tablettes, sans donner suite.

Du coup, Le Mans s’était positionné et avait fini par convaincre cette perle noire de rallier la Sarthe pour vivre la L1. "Un championnat bien plus dur que la Belgique. Ca va très vite, c’est très physique", confie l’intéressé, qui cette saison a été recadré dans un rôle différent.

Drogba le surnomme Diego

Après quelques expériences plutôt fructueuses en fin de saison dernière, Romaric s’est retrouvé investi cette année d’un nouveau rôle de milieu récupérateur. Son activité, sa technique, son coup d’oeil et surtout ses longues ouvertures du pied gauche pèsent favorablement sur l’entrejeu sarthois, qui a perdu l’été dernier son ossature avec les départs de Frédéric Thomas (Auxerre) et de Yohan Hautcoeur (St Etienne).

"Il me fallait reconstruire mon duo de demis défensifs. Romaric a vite trouvé le bon feeling avec le jeune Mathieu Coutadeur. Il est devenu un rouage essentiel de l’équipe", constate Frédéric Hantz.

L’Ivoirien s’est même découvert des qualités de finisseur. Trois buts en L1 (un coup franc, un penalty et une reprise lumineuse de 30 m) ont mis en exergue son éclectisme. En Coupe de la Ligue, il avait aussi placé une tête décisive à Troyes pour libérer sa formation.

Il est donc impatient de défier le champion lyonnais contre lequel il reste en championnat sur une bonne prestation face au monumental Juninho (victoire de Lyon au Mans 1-0). "Un grand défi nous attend au stade Gerland. N’oublions pas qu’on avait pris une grosse claque (8-1 l’an passé). On n’est pas décidé à offrir encore de telles libertés aux Lyonnais", promet le joueur.

N’Dri se partage aussi avec la sélection de Côte d’Ivoire pour laquelle il fut sélectionné lors du mondial. Le capitaine emblématique des Eléphants, Didier Drogba l’avait d’ailleurs surnommé Diego, en allusion à Maradona et son pied gauche magique.

Source : AFP


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