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Marc Zoro : “Benfica a montré beaucoup plus d’envie à mon égard”

jeudi 14 juin 2007 par NzimaBoy

Zoro, vous confirmez que vous avez signé au Benfica de Lisbonne ?

C’est noir sur blanc, j’ai signé au Benfica de Lisbonne. Je suis en vacances au pays, avec mes enfants (Ndlr : ses jumeaux). Je me repose. Je compte finir rapidement mes vacances, car j’ai hâte de porter le maillot de mon nouveau club.

Pourquoi avez-vous choisi le Benfica ?

Le club de Benfica a mis la barre assez haut. Il voulait de moi. Il a montré beaucoup plus d’envie. Economiquement, les dirigeants de ce club m’ont satisfait. Ils m’ont garanti une place de titulaire. Le challenge est financier et sportif. N’oubliez pas que Benfica disputera la Ligue des champions la saison prochaine. Le Bayern de Munich était aussi sur mes traces. C’est vrai, que c’est un grand club, qui a beaucoup de moyens. Mais j’ai préféré Benfica.

Quel est le montant du transfert ?

J’étais en fin de contrat avec Messine. J’ai donc négocié avec Benfica. Le montant du transfert est de six milliards de Francs CFA (environ 9 millions d’Euros).

Après huit ans en Italie, n’avez–vous pas de pincement au cœur en quittant ce Championnat qui vous a révélé ?

Ecoutez, c’est vrai que le Calcio, est un Championnat important. J’avais la possibilité d’aller à la Juventus. Mais les conditions ne me satisfaisaient pas. Et j’étais considéré comme un jeune. Il y avait aussi la Fiorentina, qui voulait de moi. Mais l’équipe de Florence ne jouera pas la Ligue des champions la saison prochaine. C’est vrai que j’ai un pincement au cœur. Je suis encore jeune. J’ai ma carrière devant moi. Mais c’est aussi cela le football. Et mon destin m’a envoyé à Benfica.

Depuis le Mondial 2006, on ne vous a plus revu avec les Eléphants. Que se passe-t-il entre vous et la sélection nationale ?

Ecoutez, moi je n’ai aucun problème avec la sélection ivoirienne. Aujourd’hui, je ne veux plus parler des Eléphants. C’est un sujet que je ne veux plus aborder. Excusez moi. Je veux parler de Benfica. Mais j’aime mon pays. J’aime cette équipe nationale. Je reste l’un des supporters des Eléphants.

Source : Nord-Sud


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