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Après la défaite des Parisiens face à Valencienne (2-1)

Bonaventure Kalou (PSG) : "On joue le maintien"

lundi 15 janvier 2007 par Gouto

Bonaventure Kalou, quel sentiment prédomine après cette nouvelle contre-performance ?

Les faits parlent pour eux. Perdre des matchs contre des concurrents directs pour le maintien, c’est plonger encore un peu plus. Ce soir, on est encore tombés dans nos travers.

Quels sont justement ces travers ?

Au Parc, il y a une sorte d’inhibition. On a du mal à jouer libérés. Dès que l’adversaire prend un tout petit peu l’ascendant dans le jeu, on perd nos moyens.

Comment guérir dans ces conditions ?

C’est dans les moments difficiles comme cela qu’il faut rester soudés et se serrer les coudes. On se dit que l’on ne peut pas descendre plus bas que l’on est. Il ne faut pas aller dans tous les sens. Personne ne sauvera la patrie à lui tout seul. On va faire bloc et puis continuer. Sinon... On ne peut pas lâcher. On va tout droit à une catastrophe. J’espère qu’à un moment cela va s’arrêter.

Vous sentez cette impuissance quand l’équipe adverse prend le dessus ?

Il y a une sorte de frustration. On n’y arrive pas. Il y a très peu d’explication cohérente à cette impuissance. C’est ce qui fait peur.

Le PSG joue le maintien, c’est la réalité...

Bien sûr, il ne faut pas le cacher. Même si pour le joueur de Paris Saint-Germain que je suis, c’est avec une grande désolation mêlée à une sorte de honte que je le dis. Mais on joue le maintien et puis voilà.

Le vestiaire est-il encore soudé après un revers de cette ampleur ?

Après une défaite comme cela, il n’y a presque rien à dire. On est au fond du trou. On n’a pas besoin de se le dire. Il n’y a que les faits qui comptent. Heureusement qu’il y a le match de Toulouse qui arrive bientôt pour se rattraper.

Etes-vous toujours solidaire de votre entraîneur ?

Tant qu’il est là, il est l’entraîneur du Paris Saint-Germain. Je n’ai pas de commentaire à faire sur son maintien ou son départ. S’il y a quelqu’un qui doit décider, ce sont les responsables du club. Moi, je suis un joueur, je travaille avec celui qui est là.

Le sauvetage du club passe-t-il par un électrochoc ?

Cela doit venir de nous. Les premiers concernés sont les joueurs. Il va falloir une sorte de révolte pour s’en sortir. Les mots ne vont pas nous soigner. Mais il faut se les répéter.

La désaffection du public du Parc des Princes et le maintien de la fermeture d’une partie de la tribune Boulogne jouent-ils un rôle ?

On a connu le Parc plus bruyant que cela. C’est un stade magnifique quand il est plein. Vivement qu’on trouve des moyens pour rouvrir cette tribune. Je n’explique pas nos contre-performances par la désaffection du public. Si chacun des joueurs du Paris Saint-Germain a été recruté parce qu’il a une valeur intrinsèque, il va falloir le montrer. C’est le moment.

Par Le Matin d’Abidjan


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